La prise en charge de l’obésité par les CSO
La prise en charge de l’obésité par les CSO
Prise en charge de l’Obésité : les Centres Spécialisés Obésité d’île-de-France
La prise en charge de l’obésité par les Centres Spécialisés Obésité (CSO) à l’AP-HP est dite de 3ème recours, elle s’adresse à des patients (adultes ou enfants) qui sont en situation d’obésité sévère (stade 3 a et 3b de la dernière classification HAS 2022), complexe ou rare. Le CSO a aussi pour mission de pouvoir réaliser une expertise ponctuelle pour les patients atteints d’une obésité (stade 2), en cas d’échec de la prise en charge.
Il existe différents niveaux de recours, correspondant aux différents stades de sévérité de l’obésité avec des professionnels différents selon le niveau de recours.
La complexité de la situation d’obésité se définit différemment pour les enfants et les adultes.
Pour les adultes, les dernières recommandations de bonnes pratiques de la HAS pour la prise en charge médicale de l’obésité de l’adulte proposent que le 3ème recours (en l’occurrence le CSO) prenne en charge les patients des stades 3a et 3b. Les stades de sévérité de cette classification prennent en compte, en plus de l’IMC, le retentissement médical de l’obésité, le retentissement fonctionnel sur la mobilité et la qualité de vie, l’existence de troubles psychologiques ou de troubles du comportement alimentaire, l’étiologie de l’obésité, et la trajectoire pondérale au cours de la vie.
Ces recommandations peuvent être résumées comme suit : un seul élément de chacune des 7 colonnes suffit à classer l’obésité dans le stade de sévérité (1re colonne du tableau). Chaque ligne du tableau correspond à un stade de sévérité de l’obésité (1a, 1b, 2, 3a et 3b) et un niveau de recours de prise en charge selon le code couleur (vert = niveau 1, orange = niveau 2 et rouge = niveau 3). Les patients n’entrent pas dans un niveau de recours par leur seul IMC.
La complexité de la situation d’obésité se définit différemment pour les enfants et les adultes.
Pour les adultes, les dernières recommandations de bonnes pratiques de la HAS pour la prise en charge médicale de l’obésité de l’adulte proposent que le 3ème recours (en l’occurrence le CSO) prenne en charge les patients des stades 3a et 3b. Les stades de sévérité de cette classification prennent en compte, en plus de l’IMC, le retentissement médical de l’obésité, le retentissement fonctionnel sur la mobilité et la qualité de vie, l’existence de troubles psychologiques ou de troubles du comportement alimentaire, l’étiologie de l’obésité, et la trajectoire pondérale au cours de la vie.
Ces recommandations peuvent être résumées comme suit : un seul élément de chacune des 7 colonnes suffit à classer l’obésité dans le stade de sévérité (1re colonne du tableau). Chaque ligne du tableau correspond à un stade de sévérité de l’obésité (1a, 1b, 2, 3a et 3b) et un niveau de recours de prise en charge selon le code couleur (vert = niveau 1, orange = niveau 2 et rouge = niveau 3). Les patients n’entrent pas dans un niveau de recours par leur seul IMC.
Pour les professionnels de 1er ou 2ème recours (médecins traitants, pédiatres, endocrinologues, nutritionnistes, etc.), les Centres Spécialisés Obésité d’Île-de-France sont les instances d’adressage pour les patients en situation d’obésité relevant du niveau 3, ou lorsqu’il est nécessaire d’avoir une évaluation experte ponctuelle dans des situations complexes ou d’échec.
Les CSO proposent, après avoir réalisé une évaluation multidimensionnelle de la situation (médicale, psychologique et des différents paramètres du mode de vie dont l’aspect social des patients), un plan personnalisé de soin en accord avec le patient, en établissant les priorités. Ils sont référents et coordonnent la prise en charge entre tous les acteurs de la prise en charge : PMI, médecin généraliste ou pédiatre, médecin nutritionniste, diététicienne, psychologue, chirurgien, association de patients, etc.
Les patients adressés aux CSO pourront tout d’abord bénéficier d’une consultation médicale avec un médecin nutritionniste ou un pédiatre, avant de se voir conseiller un parcours de soin proposant soit des consultations itératives (avec les différents professionnels impliqués : médecins, diététiciens, psychologue si nécessaire, éducateur en activité physique…), soit une hospitalisation de jour ou encore une hospitalisation de semaine pour les situations médicales plus complexes. Les patients pourront aussi être adressés, quand la situation le nécessite, à des établissements de SMR (Soins Médicaux et de Réadaptation, ex-SSR) avec lesquels le CSO a conventionné pour bénéficier de séances d’ETP (Education Thérapeutique du Patient). Après évaluation détaillée, et selon les recommandations, le médecin pourra proposer de débuter un traitement pharmacologique de l’obésité ou une chirurgie bariatrique (réalisée au sein du CSO).
Quel établissement CSO pour mon patient ? la carte interactive des CSO
Adresser un patient ou demander un avis auprès d’un CSO ? Les médecins peuvent utiliser la plateforme Direct AP-HP.
Lorsqu’un patient est suivi dans un CSO, son médecin généraliste, son pédiatre ainsi que les autres professionnels de santé de proximité qui le suivent travaillent ensemble (transmission de compte rendu, réunion de concertation…).
Les documents de référence :
Guide du parcours de soins : surpoids et obésité de l’adulte
Recommandations HAS de bonnes pratiques : Obésité de l’adulte, prise en charge de 2e et 3e niveaux
Il existe 3 parcours de soins préconisés en fonction du niveau de sévérité de la prise en charge de l’obésité :
Obésité stade sévérité 1a et 1b
Situation non complexe
Obésité stade sévérité 2
Situation complexe
Obésité stade sévérité 3a et 3b
Situation très complexe