Prise en charge de l’obésité de l’enfant

En cas de doute sur une obésité de cause rare, ou devant une situation complexe sur le plan médical ou nécessitant un étayage médico-social particulier, les familles doivent être orientée par les professionnels de santé premier recours vers des centres experts  Centres Spécialisés de l’Obésité 

Il existe également des Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) qui peuvent aider au diagnostic et à l’évaluation des obésités de causes rares, après avis pris auprès d’un médecin spécialisé. Ces services hospitaliers disposent de ressources humaines et de plateaux techniques pour explorer les obésités complexes et peuvent proposer, dans certains cas, des nouvelles prises en charge médicamenteuses.

Face à la prévalence de la pathologie et devant une formation initiale souvent insuffisante à ce sujet, il est indispensable de proposer des formations professionnelles continues pour répondre aux besoins. Dans le domaine de l’obésité pédiatrique, de nombreux contenus et formations sont disponibles.

Des formations e-learning sont disponibles sur la plateforme banco.podia.com.

Les antennes régionales de l’Association pour la Prise en charge et la Prévention de l’Obésité en Pédiatrie, l’APOP (code organisme 6006) dispensent également des formations, souvent éligibles au DPC.

Enfin, voici la liste des Diplômes Universitaires sur le sujet de l’obésité pédiatrique. Ces formations diplômantes nécessite un engagement sur une année universitaire et la validation d’un examen.

• Diplôme Universitaire « Nutrition et Obésité de l’enfant et de l’adolescent »
• Diplôme Inter Universitaire « Obésité pédiatrique, approche de santé publique»
• Diplôme Universitaire « Prise en charge intégrée des obésités »  qui consacre un module à l’obésité pédiatrique.

Chez 2/3 des enfants concernés l’excès de poids va persister à l’âge adulte. Les médecins généralistes seront donc impliqués comme coordinateur dans les parcours de soins multidisciplinaires.

Il peut être guidé dans cette démarche par le Guide du Parcours de soin rédigé par la Haute Autorité de Santé (HAS).

Dans tous les cas, au delà de la prise en charge médicale, la lutte contre la stigmatisation reste un enjeu prioritaire dans le parcours de soin. On veillera également à définir des objectifs dits SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis) en accord avec le patient et sa famille.