Activités physique et sédentarité chez l’enfant

Il est recommandé aux enfants et aux adolescents de pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique par jour.

La pratique de l’activité physique n’a pas pour objectif la perte de poids, mais plutôt l’amélioration globale de la santé et de la mobilité, en renforçant les capacités cardio-respiratoires et musculaires.  La pratique de l’activité physique est également un facteur permettant de construire du lien social avec d’autres enfants. Cependant, l’étude INCA 3 de juin 2017, note que seulement un tiers des adolescents âgés de 11 à 17 ans pratiquent selon ces recommandations.

Voici quelques exemples de pratique d’activité physique qui peuvent être intégrées au quotidien :

• 30 min de trottinette ou de vélo pour aller à l’école (15 min aller – 15 min retour),
• 20 min de jeux à la récréation.
• 10 min de promenade avec le chien,

Il est important de choisir un sport que l’enfant apprécie, d’accès facile près de la maison ou de l’école/collège

Les activités périscolaires ou l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) peuvent être un moyen pour pratiquer et choisir l’activité idéale avant de s’inscrire en club en engageant des dépenses.

La sédentarité se définit par un temps prolongé passé en position assise, avec une activité physique réduite. Elle est fortement associée à une augmentation de certains problèmes de santé. La sédentarité est exacerbée par le mode de vie actuel : réduction des modes de transports actifs, réduction des activités (livraisons), augmentation des loisirs sédentaires (écrans).

Les écrans (télévision, tablettes, jeux vidéo) occupent une place centrale dans la vie des enfants, ce qui contribue à leur sédentarité tout en perturbant leur sommeil, leur comportement et parfois leur développement. Les enfants et adolescents en surpoids sont particulièrement vulnérables à ces effets.

Il est nécessaire d’engager des discussions avec la famille et les professionnels de santé pour comprendre les motivations de l’enfant, les bénéfices qu’il retire de ces activités, tout en abordant les risques d’isolement et les effets négatifs de la sédentarité. Il s’agit de définir des limites en accord avec la famille et permettre à l’enfant de réduire son temps d’inactivité.

Des règles simples inspirées des recommandations de la Société française de pédiatrie peuvent être suggérées :

• Limiter l’utilisation des écrans aux espaces de vie commune et non dans les chambres des enfants.
• Définir des moments sans écrans sont instaurés :  pendant les repas, ou après une heure définie en famille, ou encore un jour spécifique chaque semaine.